Clovis Cornillac –  » J’ai été happé par ce film »

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Xavier Alvarez est un petit architecte d’Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il s’est fait tout seul et prospère, mais ne parvient pas à décrocher de gros marchés publics pour assouvir ses rêves de grandeur. Il décide donc de se lancer corps, âme et biens dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu’il renverra l’ascenseur en cas de victoire.
À force d’énergie et de ruse, il parvient à discréditer le favori et à faire élire son protégé. Mais leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l’ambition.

Le 2 décembre est sortir la Sainte Victoire, le deuxième film de François Favrat. C’est une sorte de combat de coqs entre deux hommes qui n’avaient peut être rien en commun et qui ne devaient pas forcément se rencontrer, un architecte et un homme politique. Vous jouez l’architecte, comment décririez vous cet homme ?
Comme un petit gars qui vient de quartiers pas forcément favorisés et qui a toujours rêvé, comme le dit la voix off au début, d’être un bourgeois. C’est la quête de ce petit bonhomme d’avoir de grosses voitures, de beaux costumes ; c’est un fantasme. Il court après quelque chose et donc il va rencontrer et aider un homme politique plutôt droit et plein de convictions qui vient d’un milieu un peu plus aisé et qui a besoin de gens pour le pousser à des endroits où il ne serait pas allé. Il va y avoir une amitié, beaucoup de choses et ca va aller un peu trop loin.

C’est un personnage assez machiavélique, ce personnage de Xavier Alvarez que vous …

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