La vie devant soi : un roman triste et tendre, violent et empli d’humanité

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Par Mélina Hoffmann – bscnews.fr / « Monsieur Hamil paraissait tout triste. C’est ses yeux qui faisaient ça. C’est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes. » Mohammed, c’est un petit garçon arabe qui ne sait pas très bien quel âge il a, ni d’où il vient. Aucun document pour le « prouver » comme il dit, seulement les paroles de Madame Rosa, ancienne prostituée juive déportée à Auschwitz qui l’a recueilli et élevé, et qui tente du mieux qu’elle peut de le préserver d’une réalité trop brutale. Madame Rosa habite « au sixième à pied » d’un appartement de Belleville, dans le XXème arrondissement de Paris.

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Elle y recueille clandestinement des enfants « nés de travers », dont les mères sont des prostituées qui ont du continuer à gagner leur vie en « se défendant » sur le trottoir. Momo, Banania, Michel, Moïse… Des « enfants de pute » qu’elle protège des nazis, des proxénètes et de l’Assistance Publique. Alors forcément, la vie, ça a un goût un peu amer quand elle vous accueille sans vraiment vous vouloir…« Je devais avoir quoi huit, neuf ou dix ans et j’avais très peur de me trouver avec personne au monde. Plus Madame Rosa avait du mal à monter les six étages et plus elle s’asseyait après, et plus je me sentais moins et j’avais peur. » …

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