Au paradis avec Thomas Fersen

par
Partagez l'article !

Par Julie CadilhacPUTSCH.MEDIA/ Photos: Valérie Mathilde/ « Quand je rentre mon violon dans son petit cercueil » naît Je suis au Paradis… Dès les premières portées, on sourit… Thomas Fersen convoque un bestiaire digne des mille et un cauchemars, des êtres de macabre réputation dont les actes funestes résonnent dans les mémoires effrayés de tous les bons enfants que nous avons été. Sans être surpris, on est ravi de retrouver cette constante atypique et ce goût pour les personnages marginaux, empreinte d’un interprète dessiné (sur la couverture de ce 8ème album par Christophe Blain) paresseusement installé dans un vieux canapé Louis-Philippe. Est-ce donc un album sombre? Point du tout! Décorés des mots de l’artiste, monstres et créatures de la nuit deviennent aussi drôles que sympathiques. C’est le comte Dracula qui nous accueille en premier lieu ….vous savez, cet immortel « qui dormait dans sa tombe ou bien la tête en bas » et il nous semble l’entendre gratter à notre fenêtre tellement Thomas a l’art de l’hypotypose ( Petit rappel bac français : l’hypotypose est «l’image des choses si bien représentée par la parole que l’auditeur croit plutôt la voir que l’entendre »). Ce « fou romantique jeté dans les oubliettes » qui marque dans notre cou sa

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous avez lu vos

3 articles offerts.

M'abonner à