24 heures à Monaco entre luxe, détente et culture
Dès que l’on arrive à Monaco, on entre dans un autre monde, on est ailleurs, dans une cité tendue vers le ciel, qui s’étire sur la mer et s’enfonce sous les roches à la recherche de fraîcheur et d’espace. Dans l’Etat le plus petit de la planète, après le Vatican, chaque millimètre compte. Les blocs de béton qui flottent sur les rives vont servir à la construction d’un nouveau domaine sur l’eau avec villas de luxe et port de plaisance.
Au cœur de cette enclave sur la Côte, le quartier de Monte-Carlo avec son Casino historique devant lequel se garent des Rolls-Royce, Lamborghini, Ferrari ou Maserati. Le Casino se veut pourtant ouvert à tous : dans l’entrée, des enfants jouent avec des jetons de jeux géants, des couples prennent un verre au bar. Si chacun peut tenter sa chance dans les premières salles au plafond somptueux, il faut montrer pattes blanches pour accéder au saint des saint : une terrasse où se retrouvent les plus grands joueurs de la planète avec vue sur la baie. Ici, les mises peuvent monter jusqu’à 50 000 euros ! On croit rêver. En regardant la roulette tourner, je remarque un jeune homme frêle rivé sur la boule qui volette, un regard halluciné qui me fait penser au joueur de « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme », de Stefan Zweig. Après la visite des salles de réception dignes du palais du prince de Salina, nous entrons par une porte du hall dans l’opéra Garnier. Construit sous l’impulsion de Marie Blanc, ce joyau de dorures ouvert sur la mer où trône la loge de la famille royale, fut inauguré en janvier 1879 par un spectacle de Sarah Bernhardt.

L’Hôtel de Paris, un incontournable
Sur la place de Monte-Carlo, le fameux Café de Paris et en face, l’hôtel de Paris. Rénové il y a peu, …
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