Jean d’Ormesson : l’enfant de cœurs et le ravi de la crèche

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La grâce n’est pas donnée à tout le monde. Certains l’aiment chaude, d’autres l’effleurent à la sauvette, comme les frotteurs du métropolitain.

Un chroniqueur réputé pour ses succès en cascade auprès du beau sexe proclamait que les préfaces, elles aussi, sont faites pour être sautées. Gardez-vous de lui emboîter le pas, au moment d’apprécier le second volume en Pléiade des œuvres de Jean d’Ormesson. L’ouverture (comme on le dit pour un grand opéra) de Philippe Berthier vaut son pesant de pertinence et de conviction lucide. Il répond pied à pied à cet hommage doux-amer de Giesbert à son illustre aîné « Tu incarnes ce que nous avons toujours rêvé d’être, nous autres Français : des gentilshommes bien dans leur …

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