
Yannick Privat : un jeune réalisateur qui se fait une place de cinéma
Par Nicolas Vidal – Né au coeur d’une famille entièrement dévouée à la musique – José Privat ancien du groupe Malavoy est son père et son frère brille comme pianiste chez le prestigieux label Act Music – Yannick Privat aurait du faire aussi carrière dans la musique. Mais c’est le cinéma qui s’est destiné à lui. Aujourd’hui, Yannick enchaîne les court-métrages, les distinctions et les prix. Retour sur Barbara et El Negro, deux courts bluffants du jeune réalisateur qui devrait faire du bruit dans les mois à venir sur la planète ciné. Rencontre passionnante avec un amoureux du travail, de l’authenticité et de l’esthétique.
Comment êtes-vous tombé dans le cinéma Yannick Privat alors que vous avez grandi au sein d’une famille très tournée vers la musique ?
C’est vrai que mon père, musicien, nous a très tôt mis à la musique mon frère et moi, et rien dans l’environnement familial ne me prédisposait à ce métier. Mon frère est d’ailleurs devenu un musicien accompli, alors que moi je me suis tourné vers l’image. C’est très difficile pour moi d’expliquer ce qui m’a donné envie de faire du cinéma. Je sais que j’allais voir des films d’horreur chez mon voisin qui en était passionné, et qu’à l’école déjà avec mes camarades de l’époque on inventait les suites de Terminator, des Predator, les Freddy… Cette passion est selon moi née en regardant des films d’abord et elle a été nourrie à l’école très tôt en échangeant avec des camarades de classe. C’est marrant de se dire qu’au lieu de se raconter les films qu’on avait vu, on préférait s’imaginer les suites. L’un d’eux, je me souviens, en faisait carrément des bandes dessinées. C’est très certainement parti de là.
Quel fut votre premier projet cinéma ?
En dehors des films d’école, mon premier projet de cinéma est le court que j’ai réalisé à la sortie de l’EICAR, « La Main dans le sac». Pourtant, au départ, je ne l’ai pas vraiment pris au sérieux, je le voyais plus comme une blague. Mais quand j’y repense j’ai beaucoup appris sur ce tournage, le …